Droit de se restaurer convenablement, jusqu’où ira le cynisme de nos directions ?

Dans la communication du 29 juillet 2020, la direction de Corbeil, rappelle les bonnes pratiques, dont celle de « manger suffisamment ».

Question : Comment respecter ces consignes, lorsque l’on est exclu des restaurants d’entreprise ?

Rappel : suite au Covid, la direction après consultation des CSE décide de modifier les horaires des salariés travaillant en équipe. Dans les établissements concernés par ces changement d’horaires la CGT se positionne CONTRE.

Outre le fait que la direction ne prend pas en compte les aspirations des salariés concernés, ces modifications des horaires ont pour conséquence d’exclure le personnel en équipe des restaurants d’entreprise.

Fini la coupure de 30 minutes, le repas équilibré dans les bonnes conditions avec les collègues au restaurant d’entreprise.
Peu importe le respect d’une alimentation saine du fait de certaines pathologie (diabéte…), la malbouffe est de retour.

Depuis fin juin, c’est une pause de 20 minutes, avec la seule possibilité d’avaler un petit en-cas froid, comme celui-ci (seul en-cas disponible sur Corbeil le 30/07 à 18h, jour de fortes chaleurs)

Pour la CGT cette situation est intolérable, discriminatoire et donc inacceptable.

La covid 19 ne doit pas être prétexte à remettre en cause la qualité de vie au travail. Une restauration pour tous est possible et doit être mise en place dès septembre 2020, comme annoncé par les directions d’établissement en juin 2020.

Sur Corbeil, la CGT a proposé :

  • Restauration pour le personnel en équipe de 11h à 11h30.
  • Restauration pour le reste du personnel de 12h à 14h00.

Ceci permettrait :

  • De fluidifier la fréquentation au self, et donc de respecter les distanciations.
  • De permettre à API de désinfecter les locaux, entre les deux services.
  • Pour tous, d’avoir un repas équilibré.
  • Et une équité entre chaque salarié (distributeurs mis en place par API et donc pas de subvention CSE).
Début septembre, la CGT contactera les salariés, afin de débattre et décider collectivement des actions à mettre en œuvre pour faire cesser ces pratiques d’un autre siècle.

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